Des idées qui circulent
L'INR a publié une brochure sur les mesures de prévention contre les risques liés à l’exploitation d’un parc de véhicules équipés au gaz naturel (GNV)
L'INRS a publié une brochure accompagnant les chefs d’entreprise de transport routier de marchandises dans une démarche d’évaluation des risques professionnels
https://www.inrs.fr/dms/inrs/CataloguePapier/ED/TI-ED-6095/ed6095.pdf
écouvrez l'infolettre de la sécurité routière du 2 juin 2022
Yeux larmoyants, fatigue, éternuements incessants... les symptômes du rhume des foins, en plus d’être assez peu agréables au quotidien, peuvent constituer un vrai danger au volant.
L’Agence wallonne pour la sécurité routière (AWSR) a profité du retour des beaux jours et du pollen dans l’air, pour rappeler qu’un rhume des foins non traité aurait le même effet au volant qu’un taux d’alcool de 0,5 grammes.
« Lorsque nous éternuons, nous fermons les yeux pendant un bref instant. Ce mécanisme réflexe est impossible à éviter, et peut “aveugler” le conducteur en moyenne pendant 3 secondes, l’empêchant ainsi de voir la route et de réagir sur une distance d’environ 100 mètres à 120 km/h » explique l’AWSR.
Les traitements généralement prescrits sont tout aussi problématiques, puisque les antihistaminiques peuvent provoquer de la somnolence
En avril 2022, 262 personnes sont décédées sur les routes de France métropolitaine selon les estimations de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR). Ce chiffre est supérieur de 29 % à avril 2021 (203 tués) et de 11 % par rapport au mois d’avril 2019 (235 tués). |
Selon l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), 2 944 personnes ont perdu la vie sur les routes de France métropolitaine en 2021. Avec 300 décès de moins qu’en 2019, année de référence, la mortalité routière est en baisse de -9% en 2021 (et en hausse de +16% par rapport à 2020).
Couvre-feu en période hivernale, fermeture des discothèques au premier semestre, et maintien d’un taux conséquent de télétravail ont influé sur les déplacements, et donc modifié l’accidentalité routière.
Si l’on constate une diminution de la mortalité des automobilistes (-13 %), des usagers de deux-roues motorisés (-11 %) et des piétons (-14 %) en 2021 par rapport à 2019, c’est l’inverse pour les cyclistes (+21 %), les usagers d’engin de déplacement personnel motorisé (EDPM) (+14 tués) et les conducteurs de poids lourds (+33 %).
Avec 227 personnes décédées, la mortalité des cyclistes dépasse pour la première fois depuis 20 ans, le seuil des 200 tués. Cette hausse est davantage marquée hors agglomération (+37% en 2021 par rapport à 2019).