Un nouvel arrêté actualise la liste des affections incompatibles ou non avec la conduite pour tenir compte des progrès scientifiques et technologiques. Pour certaines pathologies, les règles régissant le droit de conduire sont clarifiées quand d'autres intègrent le bénéfice apporté par les nouvelles possibilités d’aménagement des véhicules et les systèmes d’aide à la conduite.
17 ans séparent l’arrêté du 28 mars 2022 et l’ancien texte du 21 décembre 2005 qu'il abroge. C’est donc à l’aune des évolutions scientifiques les plus récentes que ce nouveau texte établit, pour chaque pathologie, les incompatibilités et les compatibilités avec la conduite.
Il apporte aux médecins des définitions plus précises des inaptitudes de leurs patients à conduire, leur caractère définitif ou provisoire, et indique dans le cas inverse les parcours et aménagements permettant de prendre le volant.
Il ouvre par exemple pour les personnes présentant des incapacités locomotrices lourdes ou un handicap auditif profond, la possibilité de conduire des poids lourds et des véhicules de transport en commun.
Fruit d'une large concertation avec la communauté médicale, ce nouvel arrêté allège ou lève les freins à la mobilité pour de nombreuses personnes confrontées jusqu'ici à l’impossibilité d’obtenir ou conserver le permis de conduire.
Il remplit également son objectif de sécurité routière, en encadrant méthodiquement les risques liés à l’état de santé des conducteurs, pour eux et pour les autres usagers de la route.